Page:Courteline - Le Train de 8 h 47, 1890.djvu/46

Cette page a été validée par deux contributeurs.

lui-même, il partit procéder à d’autres exercices.

La Guillaumette était demeuré immobile, toujours courbé sur ses mains, à attendre qu’il ressortît.

Quand l’adjudant eut enfin disparu à l’angle d’un baraquement, le soldat enjamba la fenêtre, et, impatient de connaître son libellé, courut d’une traite au bureau.

L’ébahissement lui coupa le souffle. Il eut, des lèvres, une éloquente moue silencieuse.

— Hé ben, mon vieux, ça va bien ! Si avec ce motif-là j’y coupe d’être augmenté de huit jours au rapport de demain matin, je m’appelle pus La Guillaumette !

Et cette rassurante hypothèse n’avait en soi rien que de vraisemblable.

Aussi bien n’eût-ce pas été la première fois qu’un soldat eût payé, de quelques nuits de boîte ajoutées en sus du programme, la prose nébuleuse de Flick.