VII
Après la guerre, dès que les relations reprirent avec Tsousima (1609), les Japonais commencèrent de reconstruire leurs établissements sur l’ancien emplacement ; les travaux furent achevés en 1618. S’y trouvant à l’étroit, ils demandèrent (1672) de transférer leur concession autre part ; les autorités coréennes s’y opposèrent, les chefs des Japonais se présentèrent à la préfecture de Tong-rài, refusèrent de rentrer dans la concession, pénétrèrent sur le territoire d’autres districts ; il fallut que le seigneur de Tsousima intervînt et punît les instigateurs des troubles. En 1678, le gouvernement autorisa le transfert à Tcho-ryang-hang sur une pointe en face de l’île de Tjyel-yeng, dans un site plus éloigné du village coréen que l’ancienne concession. C’est là que les Japonais restèrent désormais.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8b/Courant_-_Un_%C3%A9tablissement_japonais_en_Cor%C3%A9e%2C_Pou-san_depuis_le_XVe_si%C3%A8cle%2C_1904_%28page_28_crop%29.jpg/350px-Courant_-_Un_%C3%A9tablissement_japonais_en_Cor%C3%A9e%2C_Pou-san_depuis_le_XVe_si%C3%A8cle%2C_1904_%28page_28_crop%29.jpg)
Le terrain, en bordure de deux côtés sur la baie, avait de l’ouest à l’est 372 pas et 4 pieds, du sud au nord 256 pas[1]. À l’ouest, étaient situés les trois hôtels où logeaient les envoyés, Tong koan, Tjyoung koan et Sye koan, comprenant chacun plusieurs salles et couvrant chacun 112 kan de terrain[2]. Plus à l’est, se trouvaient les bureaux et la résidence des officiers résidents japonais (48 et 32 kan), la grande salle des ventes (40 kan), la salle des banquets