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MUSE DES ENFANTS.

D’ailleurs, tu sais qu’un si bon père Aurait du chagrin dans ton ciel, Loin de ses fils, loin de leur mère, Pleurant son départ éternel. En vain tes belles récompenses Lui donneraient tous les bonheurs, Il penserait à nos souffrances Et tu verrais couler ses pleurs. Des pleurs au ciel ! quelle tristesse S’emparerait des séraphins ! Ils s’écrieraient : Amour, tendresse, Pitié pour tous ces orphelins ! Tiens ! si tu veux, faisons l’échange, Contre le père prends le fils.’ J’irais bien volontiers en ange Avec toi dans le paradis.