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MUSE DES ENFANTS.

Et ne l’obtenant pas, le beau petit tyran Court se plaindre de bonne à sa chère maman. — Marton ne peut, mon fils, te donner cette étoile Qu’en ce moment, tu vois, un blanc nuage voile. Elle appartient à Dieu, qui t’en fera présent Dans le divin séjour, si, sage et bienfaisant, Tu suis, chrétien zélé, les lois de l’Evangile Nous prêchant le devoir de leur être docile. O mère, quel regret, fit le pauvre Uriel, Que l’on n’ait pas d’étoile ailleurs que dans le ciel ! Pardonne-moi, mignon ; la sainte obéissance, La vertu, le savoir, les talents, la vaillance, Jusqu’aux humbles efforts au bien intéressés, Sont par elle, ici-bas, souvent récompensés : Travaille, applique-toi, tu verras ta conduite Te gagner dès ce jour l’étoile du mérite ; Plus tard, sois du pays la gloire ou le sauveur, Et tu remporteras l’étoile de l’honneur.