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MUSE DES ENFANTS.

    • PETIT CAILLOU

A II. Tard***.,

.. Petit caillou roulait de sentier en chemin, Sous le pied du passant, le talon du gamin ; Pris par l’un pour jouer, par l’autre pour se battre, Lancé de ci, de là, de haut allant s’abattre, Et repris de nouveau, repoussé plus avant, Gambadait, ricochait, sans cesser un instant. La pierre d’un gros mur, respectable commère Que tapissaient l’ajonc, la mousse, la bruyère, Femme sensible s’il en fut, Vit passer le caillou, lui rendit son salut ; Et comme il s’arrêtait, fatigué, non loin d’elle, Se reposer un peu, la bonne âme l’appelle : — Venez donc vous asseoir à l’ombre de mon mur ; Vous y serez très bien, l’endroit est calme et sûr.