Page:Coupey - Muse des enfants, 1875.pdf/16

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
12
MUSE DES ENFANTS.

« Comment c’est-il fait ? je l’ignore....
« N’importe ! mettez-en beaucoup !
« Tant qu’il en contient, plus encore,
« Que maman guérisse d’un coup !

. . . . . . . . . . . .


. . . . . . . . . . . .


Après sa naïve prière,
Le cher enfant, le lendemain,
Fut vite chercher sur la pierre
Le soulier qu’il croyait tout plein.

Il n’y voit rien, se déconcerte,
Des pleurs s’échappent de ses yeux,
Lorsque sa mère, gaie, alerte,
L’embrassant, lui dit : Je vais mieux.

Cette nuit ton souhait splendide
Est descendu dans mon foyer,
Et de m’en emparer avide,
J’ai repris le petit soulier.

Il contenait la confiance,
La foi, l’amour, la charité,
Baume divin, sainte espérance,
Qui m’a redonné la santé.