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MUSE DES ENFANTS.

Voyez leurs nœuds ! leurs semelles ! Le vernis, les clous encor, Qui lancent des étincelles Comme s’ils étaient en or ! On part pour la promenade ; Tout le monde, assurément, A dů jeter une ceillade Sur un pied aussi charmant. Le soir, près du feu, grand’mère, Papa, maman et la sour, Des souliers font leur affaire, Leurs joujoux et leur bonheur. Maman les ôte, les baise, Quand on ne l’observe pas ; Père les prend, les soupèse, Dieux ! qu’ils sont lourds pour son bras ! Il voudrait bien introduire Au fond du soulier le poing, Mais en souffrant le martyre Il n’y réussira point.