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MUSE DES ENFANTS.

A cet autre innocent par la faim amaigri, Mendiant chaque jour et le pain et l’abri. En le voyant souffrir, tu plaindras l’existence De ce pauvre orphelin, voué dès sa naissance Au deuil, à l’abandon, et ne songeras plus A demander à Dieu mille biens superflus Dont on rêve ici-bas la douce jouissance. Pour s’estimer heureux, cher ange, souviens-toi Qu’il faut se comparer à moins riche que soi.