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MUSE DES ENFANTS.

Ou je vous gronderai. Ne gronde pas, ma bonne. Comment ! ne pas gronder, lorsque trois fois j’ordonne Et qu’on désobéit ? Convenez que c’est fort. Dam ! c’est ta faute aussi, tu te mets dans ton tort En exigeant toujours des choses difficiles, Ennuyeuses, même inutiles. Ah ! si tu t’y prenais différemment, Nanon, Jamais, tu le verrais, je ne te dirais « non ». Je serais une enfant obéissante et sage, Comme un ange du ciel dont j’aurais le visage. Me révélerez-vous par quel moyen fameux J’obtiendrais ce miracle, étonnante merveille ? Il est simple, Nanon, et je te le conseille : Tu n’as qu’à m’ordonner ce qui me plaît le mieux, Et je ferai ce que tu veux.