Page:Couët - La franc-maçonnerie et la conscience catholique, 1910.djvu/30

Cette page a été validée par deux contributeurs.

On aurait grandement tort d’assimiler la dénonciation juridique à la trop célèbre délation des fiches provoquée par la franc-maçonnerie française, à la suite de la malheureuse affaire Dreyfus. Il y a tout un monde entre les deux choses.

D’abord, la dénonciation des conspirateurs est une nécessité reconnue, et par le droit civil et par le droit ecclésiastique. Puis l’Église se protège et se défend contre toute organisation qui en veut à sa vie, tandis que le trop fameux ministre de la Guerre, cherchait des victimes parmi les hommes d’honneur et de devoir, la fine fleur de l’armée française. C’était la désorganisation « organisée » au profit des sectaires, ennemis de la vraie France, la France chrétienne et chevaleresque que nous avons l’honneur d’appeler notre mère.