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pires menaces qu’ils font exécuter des ordres qui ne sont pas toujours respectueux des droits de la langue française et de la foi catholique. Ils se retranchent derrière le lointain et le secret de leurs bureaux, toujours peu accessibles au commun des mortels. » (l’Act. Soc., 11 août 1908, 5e page, 5e col.).

Ces réflexions sont également vraies des sociétés secrètes et de leurs prosélytes. Cependant, il ne faudrait pas prendre trop au sérieux les prétentions de ces zélateurs ; nous les examinerons un jour, et nous dirons ce qu’elles valent. Nous dirons aussi quelles déceptions elles préparent à ces trop crédules admirateurs et partisans de tout ce qui s’enveloppe de ténèbres et de mystères.


6o. Il y aurait beaucoup à dire sur le fameux serment du secret. Mais il faudrait toute une étude à part. Qu’il nous suffise de savoir, pour le quart d’heure, que ce serment est immoral. Il place un individu en dehors des conditions ordinaires et essentielles de toute société. Il le met en opposition à la loi humaine et à la loi divine. Personne n’est tenu de le garder.


7o. Je ne sais si je me trompe, mais il me semble qu’on a pu faire, au cours de cette lecture, un rapprochement que j’ai hâte d’écarter.