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C’est clair, c’est simple, car c’est l’enseignement de l’Église donné par la plume de ses théologiens les plus compétents. Il n’y a donc plus d’hésitation possible.

Mais la franc-maçonnerie, et les sociétés secrètes en général, sont-elles un danger et une menace pour l’ordre public ?

La tolérance dont elles sont l’objet, et le crédit dont elles jouissent auprès de certains gouvernements constituent peut-être une sorte de présomption en leur faveur. Aux yeux des esprits ainsi prévenus, tous ceux qui les condamnent sont injustes, à tout le moins téméraires. Cependant, non seulement dans les siècles passés, mais encore dans le présent, elle a été et elle est encore l’instigatrice toute puissante et très écoutée de certains actes tout-à-fait nuisibles, et parfois désastreux pour l’Église comme pour l’état. Il est évident qu’elle s’est faite persécutrice.

Empruntons à Léon XIII les paroles qui résument le mieux, l’ensemble de la doctrine sur la franc-maçonnerie. Il a été vingt-cinq années durant, le docteur universel. Son génie puissant et inspiré lui a dicté, sur cette question, l’expression des pensées les plus exactes comme les plus clairvoyantes, tant au point de vue théologique et philosophique, qu’au point de vue social et politique.