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Il y avait aussi d’étranges allusions au crime qui se commettait. Mais personne n’a compris.

Ces billets sont publiés ici.

C’est bien plutôt cette vraie vie de Rimbaud que la vie extérieure d’aventures parallèles qui s’impose à l’esprit devant la suite mystérieuse des documents qui forment cet ouvrage.

Le 24 mai 1870, lettre à Théodore de Banville.

Le lycéen modèle, prix d’excellence, âgé de 15 ans — il s’en donne 17 — envoie au brave Banville, avec ses vers, cette lettre, certes étrangement précoce, mais enfin d’enfant. L’enfant qui accompagne tous les dimanches sa mère terrible[1] à la Grand'Messe. Et déjà le désir de Paris.

La révolte qui ne sait pas encore comment se réaliser.

Le 25 août 1870, lettre à Izambard, le professeur confident.

La hantise du départ se précise.

Et ces notes sur la guerre, si « vécues » pour nous qui avions son âge en 1914 …

Le 5 septembre 1870.

Les psychiatres ont depuis longtemps expliqué les

  1. Voir plus loin les lettres que cette mère adressait à Izambard