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et, le 2 mars 1565 (1566, n. st.), trésorier et garde des chartes et lettriages concernant les affaires d’État. Lors de la rupture de don Juan d’Autriche avec les états généraux, il demeura fidèle à la cause du Roi. Il mourut le 13 mars 1579.

Il y a quelques années, on découvrit, dans un coin des Archives, au milieu de pièces de toute nature, plusieurs paquets de papiers de l’écriture de Berty. Les ayant ouverts, je reconnus qu’ils renfermaient des notes ou notules, tenues par lui, des assemblées du conseil d’État, auxquelles sa charge lui donnait entrée. Je les fis mettre en ordre avec soin et relier. Elles forment aujourd’hui trois volumes in-folio.

Ces notules, écrites pour la plupart sur des demi-feuilles, commencent au 7 février 1559 (1560, n. st.), et vont jusqu’au 30 avril 1577. Elles présentent, pour les années 1568 à 1575, des lacunes considérables, qui proviennent vraisemblablement des pertes faites par nos Archives, dans les bouleversements qu’elles ont subis, à moins que les notules manquantes ne fassent partie des papiers transportés à Vienne. Dans le principe, elles sont fort sommaires ; mais, à mesure que les événements deviennent plus graves et les délibérations du conseil plus importantes, le rédacteur donne de l’extension à ses procès-verbaux ; il ne fait plus connaître seulement alors les résolutions prises, mais il résume encore les opinions exprimées par les différents ministres. Il serait inutile d’insister sur l’intérêt qu’offrent de pareils documents, uniques en leur genre.

Berty indique toujours, en tête de ses notules, les membres du conseil présents à la séance. Ces indica-