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ACTE V, SGÈXE YII. ^98

Par cette liberté tu me fais bien paroître

Que tu crois que l'hymen t'ait déjà rendu maître,

Puisque laissant les vœux et les submissions,

Tu me dis seulement mes imperfections. «880

Philiste, c'est douter trop peu de ta puissance.

Et prendre avant le temps un peu trop de licence.

TNous avions notre hymen à demain arrêté ;

Mais pour te bien punir de cette liberté.

De plus de quatre jours ne crois pas qu'il s'achève'. 1 83 5

PHILISTE.

Mais si durant ce temps quelque autre vous enlève, Avez-vous sûreté que pour votre secours' Le même Célidan se rencontre toujours?

CLARICE.

Il faut savoir de lui s'il prendroit cette peine.

Vois ta mère et ta sœur que vers nous il amène. 1 8/Jo

Sa réponse rendra nos débats terminés.

PHILISTE.

Ah ! mère, sœur, ami, que vous m'importunez !

��SCENE VIII.

CHRYSANTE, DORIS, CÉLIDAN, CLARICE, PHILISTE.

CHRYSANTE, à Clarice. Je viens après mon fils vous rendre une assurance De la part que je prends en votre délivrance ; Et mon cœur tout à vous ne saurolt endurer^ i8 45

Que mes humbles devoirs osent se différer.

��I. Var. Tu peux compter Luit jours paravant qu'il s'achève. (iGS^-ôj) a. Var. Pensez-vous, mon souci, que pour votre secours. (iGS^-ô^) 3. Var. L'aise que j'en reçois ne savoit endurer

Que mes humbles devoirs se pussent différer. (iGSi-ay)

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