ACTE IV, SCÈNE VI. h-^i
SCÈNE VI.
CÉLIDAN, LA Nourrice.
LA NOURRICE.
��Ah!
��CELIDAN.
J'entends des soupirs.
LA NOURRICE.
Destins !
CÉLIDAN.
C'est la nourrice ; Qu'elle vient à propos !
LA NOURRICE.
Ou rendez-moi Clarice —
CÉLIDAN.
Il la faut aborder.
LA NOURRICE.
Ou me donnez la mort.
CÉLIDAN.
Qu'est-ce? qu'as-tu, Nourrice, à t'affliger si fort? Quel funeste accident ? quelle perte arrivée ?
LA NOURRICE.
Perfide! c'est donc toi qui me l'as enlevée? >4oo
En quel lieu la tiens-tu? dis-moi, qu'en as-tu fait?
CÉLIDAN.
Ta douleur sans raison m'impute ce forfait* ; Car enfin je t'entends, tu cherches ta maîtresse?
LA NOURRICE.
Oui, je te la demande, âme double et traîtresse.
CÉLIDAN .
Je n'ai point eu de part en cet enlèvement^ ; i4°5
I. Var. C'est à tort que tu veux m'imputer un forfait.
LA NOURH. Où l'as-tii mise enfin ? cél. Tu cherches ta maîtresse ? (ifi.M-By) a. Var. Je ne trempai jamais en cet enlèvement. (lôSi-Sy)
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