Page:Corneille - Marty-Laveaux 1910 tome 1.djvu/563

Cette page n’a pas encore été corrigée

ACTE II, SCÈNE V. Z,35

Et je lui ferois tort d'en recevoir d'ailleurs

Une preuve plus ample ou des garants meilleurs ^ 7'»

ALCmON.

Je l'apporte demain, pour mieux faire connoître

DOIUS.

J'en crois si fortement ce que j'en vois paroître, Que c'est perdre du temps que de plus en parler. Adieu ; va désormais où tu voulois aller. Si pour te retenir j'ai trop peu de mérite, 7'^

Souviens-toi pour le moins que c'est moi qui te quitte-.

ALCIDON^.

Ce brusque adieu m'étonne, et je n'entends pas bien

SCÈNE VI.

La Nourrice, ALCIDON.

la !vourrige. Je te prends au sortir d'un plaisant entretien.

ALCIDON.

Plaisant, de vérité, vu que mon artifice

Lui raconte les vœux que j'envoie à Clarice ; 720

Et de tous mes soupirs, qui se portent plus loin.

Elle se croit l'objet, et n'en est que témoin.

LA NOURRICE.

Ainsi ton feu se joue ?

1. Var. [Une preuve plus ample ou des garants meilleurs.] ALC. Que cette feinte est belle et qu'elle a d'industrie ! DOB. On a les yeux sur nous, laisse-moi, je te prie. ALC. Crains-tu que cette vieille en ose babiller (a) ?

DOH. Adieu, va maintenant où tu voulois aller (i634-57).

2. Var. Qu'il te souvienne au moins que c'est moi qui te quitte. ALC. Quoi donc, sans un baiser ? Je m'en passerai bien. (i634-57)

3. Var. ALCIDON, seul. (1660)

(a) Crains-tu que...? dor. Cette vieille auroit de quoi parler. (164^-67)

�� �