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HOMMAGES ADRESSÉS A CORNEILLE. 889

A MONSIEUR CORNEILLE,

Corneille, je suis amoureux De ta Veuve et de ta Mélite, Et leurs beautés et leur mérite Font naître tes vers et mes feux. Je veux que l'une soit pucelle ; L'autre ici me semble si belle Qu'elle captive mes esprits, Et ce qui m'en plaît davantage, C'est que les traits de son visage Viennent de ceux de tes écrits.

De Marbeuf'.

��A MONSIEUR CORNEILLE SUR SA VEUVE.

��On vante les exploits de ces mains valeureuses Qui font dans les combats des veuves malheureuses ; Mais j'estime, pour moi, qu'il t'est plus glorieux D'avoir fait en nos cours une Veuve sans larmes, Et que l'on ne sauroit, sans t'être injurieux, Donner moins de lauriers à tes vers qu'à leurs armes.

De Canon.

��A MONSIEUR CORNEILLE SUR SA VEUVE.

SONNET.

Corneille, que ta Veuve est pleine de beauté ! Que tu l'as d'ornements et de grâce pourvue ! Le plaisir de la voir tous mes sens diminue. Et trahir tant d'appas ce seroit lâcheté^.

I. Il était maître des forêts à Pont-de-l' Arche. On a un Recueil des vers de M. de Marbeuf, Rouen, David du Petit- Val, 1628, in-8°.

a. Dans l'édition de i634 il y a le non-sens que voici : Et traîne (s/c) tant d'appas ce seroit la cheté (^sic).

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