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VARIAMES. 36c)

[cAi. Ce n'est pas pour un jour que je veux un mari.]

Tout beau : j au rois regret, ta santé liasardée.

Si tu m'allois quitter sitôt que possédée.

Retiens un peu la bride à tes bouillants désirs,

Et pour les mieux goûter assure nos plaisirs.

Ros. Que le sort a pour moi de subtiles malices !

Ce lit doit être un jour le champ de mes délices,

Et recule lui seul ce qu'il doit terminer ;

Lui seul il m'interdit ce qu'il me doit donner

c^iL. L'attente n'est pas longue, et son peu de durée....

ROS. N'augmente que la soif de mon àme altérée.

CAL. Cette soif s'éteindra : ta prompte guérison

Paravant qu'il soit peu t'en fera la raison.

ROS. A ce compte, tu veux que je me persuade

Qu'un corps puisse guérir dont le cœur est malade.

CAL. N'use point avec moi de ce discours moqueur :

On sait bien ce que c'est des blessures du cœur.

Les tiennes, attendant l'heure que tu souhaites, (i 632-5^)

��FIN DU COMPLEMENT DES V.MÎIANTES.

��Corneille, i '^h

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