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Dorise

Traître ! ne me suis point.

Pymante

Prendre seule la fuite !

Vous vous égareriez à marcher sans conduite ;

Et d’ailleurs votre habit, où je ne comprends rien,

Peut avoir du mystère aussi bien que le mien.

L’asile dont tantôt vous faisiez la demande

Montre quelque besoin d’un bras qui vous défende ;

Et mon devoir vers vous serait mal acquitté,

S’il ne vous avait mise en lieu de sûreté.

Vous pensez m’échapper quand je vous le témoigne ;

Mais vous n’irez pas loin que je ne vous rejoigne.

L’amour que j’ai pour vous, malgré vos dures lois,

Sait trop ce qu’il vous doit, et ce que je me dois.