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faute de suivre la coutume ;
et tu dois regarder ce qui profite à tous
plus que toute l’ardeur qui dans ton cœur s’allume,
et que tous ces élans qui te semblent si doux.


CHAPITRE XI.

que le corps de jésus-christ et la sainte écriture sont entièrement nécessaires à l’âme fidèle.


Oh ! que ta douceur infinie
répand de charmantes faveurs,
Sauveur bénin, sur les ferveurs
de qui dignement communie !
Ce grand banquet où tu l’admets
n’a point pour lui de moindres mets
que son bien-aimé, son unique ;
que toi, dis-je, seul à choisir,
et seul à qui son cœur s’applique
par-dessus tout autre desir.

Que j’en verrois croître les charmes,
si d’un amoureux sentiment