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que ta communion se diffère ou se quitte ?
Porte tout à ce tribunal,
où, par un bonheur sans égal,
qui s’accuse aussitôt s’épure :
pardonne à qui t’offense, et cours aux pieds d’autrui
lui demander pardon, si tu lui fis injure ;
tu l’obtiendras de moi, si tu le veux de lui.

Que peut avoir d’utilité
de la confession cette folle remise ?
De quoi te peut servir cette facilité
à reculer un bien que t’offre mon église ?
Vomis tout ce maudit poison,
et pour en purger ta raison
cours en hâte à ce grand remède :
tu t’en trouveras mieux, et tu dois redouter
qu’à l’obstacle présent quelque autre ne succède,
plus fâcheux à souffrir et plus fort à dompter.

Remettre ainsi de jour en jour
pour te mieux préparer à ce bonheur insigne,
c’est te priver longtemps de ce gage d’amour,