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Ces honneurs temporels qui rendent l’âme vaine,
ces orgueilleux dehors de la grandeur mondaine,
à ta gloire éternelle une fois comparés,
ne sont qu’amusements de cerveaux égarés.

Ô vérité suprême et toujours adorable,
miséricorde immense et toujours ineffable,
je ne réclame point dans ma fragilité
d’autre miséricorde ou d’autre vérité.

À toi, Trinité sainte, espoir du vrai fidèle,
à toi pleine louange, à toi gloire immortelle !
Puisse tout l’univers, puisse tout l’avenir,
toute l’éternité te louer et bénir !
Ce sont là tous mes vœux, c’est là tout l’avantage
que mes foibles travaux demandent en partage,
trop heureux si l’éclat de mon plus digne emploi
laisse mon nom obscur pour rejaillir sur toi !