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Hook. La promptitude de cette réponse, le fait de l’exécution d’un espion portant les mêmes initiales, qui avait eu lieu la veille, et le sang-froid de H. le sauvèrent. Sir Henry Clinton le laissa sortir et ne le revit jamais.

Page 110, ligne 1.

… Depuis la mer jusqu’à l’Hudson.

C’est entre ces deux nappes d’eau, qui ne sont qu’à quelques milles de distance l’une de l’autre, que se passent les scènes de cet ouvrage.

Page 207, ligne 1.

… Pour nous protéger contre celle de Delancey.

Le corps de partisans, appelé dans la langue du pays cow-boys, était sous les ordres de Delancey. Ce gentleman, car il méritait ce nom par sa naissance et son éducation, devint odieux aux Américains par la cruauté qu’on lui supposait, sans qu’on ait jamais eu aucune preuve qu’il se soit rendu coupable d’actes inusités dans ce genre de guerre. Le colonel de Delancey appartenait à une famille de la plus haute importance dans les colonies américaines ; son oncle mourut l’un des administrateurs du gouvernement de New-York. Il ne doit pas être confondu avec d’autres gentlemen, de son nom et de sa famille, qui servaient aussi dans l’armée royale. Son cousin, le colonel Olivier de Delancey, était, à l’époque de notre récit, adjudant-général des armées anglaises en Amérique. Il avait succédé au malheureux André. On donnait quelquefois aux Cow-boys le nom de refugees, parce qu’ils s’étaient réfugiés sous la protection de la couronne.

Page 208, ligne 22.

… Ne croyez pas que les gens de Paulding…

L’auteur fait ici une allusion d’une nature trop locale pour être comprise par la genéralité des lecteurs. Il est bien connu qu’André fut arrêté par trois habitants de la campagne, qui étaient à l’affût pour piller des derrières de l’ennemi. Le principal d’entre eux se nommait Paulding. Le désintéressement avec lequel ils refusèrent les offres de leur captif est historique.

Page 264, ligne 4.

… Et l’on ne se réchauffe pas dans cette maudite vallée.

L’auteur ajoute : « Notre marche ressemble autant à un convoi que de vieux chiffons ressemblent à un Continental. » Pour expliquer le dicton de la vivandière, il met en note : Le papier-monnaie, créé par le Congrès, était appelé vulgairement continental. Ce terme continental était appliqué à l’armée, au congrès, aux vaisseaux de guerre ; enfin à presque tout ce qui avait rapport au nouveau gouvernement. Il semble qu’il avait été inventé en opposition à la situation insulaire de la mère-patrie.

Page 301, ligne 39.

… Ni ce qu’il fait ni ce qu’il pense.

La traduction littérale serait : S’il est d’en haut ou d’en bas. Le parti américain