plorable ; puisque vous vous aimez, recevez-la de moi, cher Prince (ajoûta-t-il) & avec elle recevez aussi ses droits & les miens à un trône qui m’appartient, que je vous cède avec joye, & que vous saurez bien faire valoir quand il en sera tems.
Quoi, Seigneur ! (s’écria Parfait, en se précipitant à ses genoux) vous seriez ce vertueux Roy Bon & Rebon de qui les malheurs m’avoient si fortement touché ; & mon adorable Liron, seroit l’auguste & trop infortunée Princesse Lisimene ! Ah grand Roy (poursuivit-il avec un transport de douleur & de tendresse) comment pouvez-vous sans horreur voir à vos pieds le fils d’un sujet rebelle, dont l’ingratitude & la perfidie ont causé tous vos malheurs.
Ne parlons plus de nos communes infortunes, mon fils (lui