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PREFACE.



DE tous les Ouvrages, ceux qui devroient le plus épargner au Public la peine de lire une préface, & à l’Auteur celle de la faire, ce sont sans doute les Romans, puisque la plupart sont dictés par la vanité, dans le tems même que l’on mandie une honteuse indulgence ; mais mon sexe a toujours eu des priviléges particuliers ; c’est dire assez que je suis femme, & je souhaite que l’on ne s’en apperçoive pas trop à la longueur d’un Livre composé avec plus de rapidité que de justesse. Il est honteux d’avouer ainsi ses fautes, je crois qu’il auroit mieux vallu ne les pas publier. Mais le moyen de supprimer l’envie de se faire impri-