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Mais comme ces interruptions périodiques ôtent beaucoup à la grâce du discours, qu’il faut renouer par des préambules, qui, quelques agréables qu’ils soient, paroissent toujours trop longs, le Lecteur sera, je pense, plus charmé de les trouver ici de suite. On laisse à sa discrétion le soin d’éviter l’ennui de pareils récits, en y mettant lui-même les bornes qui lui conviendront.

Cette précaution prise, qu’il se transporte encore sur le Vaisseau le… Qu’il s’imagine faire le voyage de Saint Domingue. Qu’il sache que tous les après-dinés chacun fait la sieste, ou ce qui convient à la sûreté de la navigation, & qu’à certaine heure commode pour tous, on se rend sur le gailliard ou dans la grande Chambre, où Mademoiselle de Chon commence ainsi son discours.