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et ne put obtenir le grade qui était l’objet de ses vœux. Honteux de ce mauvais succès, et n’osant retourner chez lui, il se lia avec quelques compagnons d’étụde, et resta dans la capitale pour étudier avec eux en attendant le nouvel examen.

Ceux-ci, qui savaient que Tchou-Youan n’avait pas encore de fils, le pressaient instamment de prendre une seconde épouse : Tchou-Youan, cédant à leurs conseils, pria quelqu’un alors de prendre des informations à ce sujet.

À peine cette nouvelle se fut-elle répandue que plusieurs entremetteuses vinrent lui faire des propositions ; mais de toutes les femmes qui lui furent présentées, aucune ne se trouva à son gré.

Les vauriens que s’était associés Hou-youe, profitant de cette circonstance, vinrent, sur-le-champ trou-