Pofo, qui craignait d’éveiller les soupçons de sa femme, n’osait mettre le pied hors du seuil.
Un jour, profitant de son absence, il court au domicile de Souï-houng. Quel fut son étonnement quand il vit la porte fermée ! Il interroge les domestiques, et apprend qu’il y a déjà long-temps que sa femme l’a vendue.
La colère s’empare de lui, et lui ôte l’usage de ses sens.
Comme Pofo n’avait point vengé Souï-houng, le ciel permit que, quelque temps après, il tombât dans le fleuve et qu’il y trouvât la mort, suivant le serment qu’il avait prononcé peu de jours auparavant.
Cette femme, vicieuse et dépravée, vit à peine son mari mort qu’elle se plongea de plus en plus dans la débauche, et fut réduite à engager et à vendre tout ce qu’elle possédait. Bientôt après