et, cherchant à recueillir ses idées, il récita les quatre vers suivans en rendant le chapeau :
Les villageois de l’endroit ne reconnaissent plus celui dont les génies ont changé la personne ; quoique de retour et richement vêtu, il lui est difficile de retrouver le vieux chapeau.
Le même soir Yi-tchouan dit à monsieur Lieou : « Le seigneur Tsin, qui est maintenantà bord, n’est certainement autre que mon cher Soung ; sans cela comment aurait-il su qu’il y avait un vieux chapeau déchiré dans notre bateau ? d’ailleurs il lui ressemble de visage, et en l’entendant parler, comment pourrait-on conserver le moindre doute ? Demandez-lui ce qui en est. »
« Sotte que vous êtes, lui dit M. Lieou avec un sourire insignifiant, la chair et les os de ce misérable étique doivent être consumés maintenant, et s’il n’est