Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome premier.djvu/198

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 180 )

quoiqu’il ne possédât pas les talens extraordinaires de Tsaï-kian[1].

Il surpassait de beaucoup Fan-gan[2] par les agrémens de sa personne.

    flexions sur les avantages du mariage et sur les richesses et le grand bonheur qui en résultent. Après avoir fini de lui natter les cheveux, il lui met un bonnet d’un genre particulier qui est fait exprès, et lui présente ses félicitations. Le reste du jour est consacré à se réjouir. On fait une cérémonie semblable à la mariée ; ses cheveux, qui auparavant tombaient sur son front, sont relevés alors et attachés derrière sa tête avec des épingles, etc.

  1. Tsaï-kian, fils du célèbre Tsao-tsao, avait un talent extraordinaire pour écrire des thèmes et des essais, Tsiay-ling-hoan, un de ses contemporains, surpassait tous les lettres de Yang-hia dans ce genre, et il n’y en avait aucun qui fut digne de lui être comparé ; mais il était vain et orgueilleux. En parlant des talens parfaits de l’empire, il les évaluait à dix, et disait qu’il en possédait un ; que les autres lettrés réunis en avaient un autre, mais que Tsaï-kian en possédait huit à lui seul.
  2. Fan-gan, qui vivait sous la dynastie des Tsin, était regardé comme un très-bel homme et fort aimé des dames. On raconte que lorsqu’il sortait de