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romans les plus estimés, nous fournissent la preuve de cette difficulté, qui n’a pas été complètement éludée dans les Deux Jumelles, les Tendres Époux, l’Ombre dans l’Eau, et dans d’autres nouvelles dont le sujet est gracieux, mais dont la terminaison laisse quelque chose à désirer.

On a revu sur le texte original les contes traduits par Dentrecolles et M. Thoms, et l’on peut assurer que les premiers sont bien plus exactement rendus dans cette édition que dans celle qui fait partie de la collection de Duhalde. On a aussi rectifié les noms propres que l’usage est maintenant d’écrire d’après l’orthographe française. Il est resté, à cet égard, plusieurs irrégularités, surtout dans les nouvelles traduites par M. Davis, parce que nous ne possédons pas le texte chinois de ces dernières ; ni celui qui a réuni les matériaux de cette collection, ni les personnes qui lui ont prêté leur assistance, ne sauraient donc être responsables de cette partie de l’ouvrage, dont l’exactitude a pour garant le talent bien connu de M. Davis tout seul. Feu M. de Sorsum, qui a traduit de l’anglais les Trois Étages, s’est attaché à la première version de cet auteur, imprimée à Canton, et qu’on ne saurait se procurer maintenant en Europe. Le traducteur anglais a apporté lui-même quelques changemens à sa version, en la faisant imprimer à Londres, il y a