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que vous en avez plus d’un ; c’est pourquoi je me hasarde à vous demander cette faveur. Si, véritablement, je l’ai en ma possession, lui dit Soung-tun, sans contredit elle vous sera accordée. Lieou-chun-tsiouan se mit alors, sans aucune hésitation, à lui désigner ce qu’il voulait ; or cet objet…

« Lorsqu’on le porte sur le dos, ce n’est pas pour porter le message impérial ; si on le porte par-devant, ce n’est pas pour soutenir la poitrine ; mais il est d’une belle étoffe jaune, et quand on l’offre, c’est avec des mains pures. Il contient les offrandes mystérieuses qui accompagnent les actions de grâce, et on le présente avec respect lorsqu’on adore les dieux ; à force de paraître dans les vieux temples, il est sali par la fumée de l’encens qui s’y brûle. »

Il paraît que comme il y avait un empêchement à ce que Soung-Tun et sa