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tions sur cet enfant, et, s’il vit encore, de le prendre sous votre protection et de lui rendre le nom de son père, afin qu’il puisse rendre à ses parens les honneurs funèbres qui leur sont dus. Un si grand bienfait vivra dans la postérité la plus reculée. »

Elle dit, et se prosterne à ses pieds en poussant de profonds soupirs.

Mais Tchou-youan la relevant avec empressement : « Les deux demandes que vous venez de m’adresser, lui dit-il, deviennent l’objet de toute ma sollicitude. Sitôt que je serai arrivé, je ferai tous mes efforts pour les réaliser selon vos vœux, et de suite j’écrirai pour vous informer du résultat de mes démarches. »

Souï-houng le salua de nouveau pour lui témoigner la gratitude dont elle était pénétrée.

Tchou-youan se rendit à sa destina-