Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome premier.djvu/137

Cette page a été validée par deux contributeurs.
(119)

Tchou-youan ne pouvait modérer les transports de sa joie.

En moins d’un jour, Tchou-youan arriva à Wou-tchang, et entra en fonctions. À peine avait-il commencé à exercer sa charge, que les officiers de justice qui avaient été envoyés pour prendre des informations sur les autres coupables, vinrent faire leur rapport et rendre compte de leur mission. Hou-man-eul et Ling-waïtsouï étaient en effet dans le port de Yang-tcheou et faisaient le métier de bateliers. On les prit et on les amena devant le juge. Ils avouèrent que Yu-kia-pa était mort depuis un an, et que Peman et Li-houtseu étaient au service d’un marchand établi dans la capitale du Chensi.

Tchou-youan les mit d’abord, en prison en attendant les autres complices, afin de les condamner et exécuter tous ensemble.