Page:Conquete de Constantinople de Villehardouin - Wailly.djvu/27

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
xvij
SUR LA PRÉSENTE EDITION.




NOTE EXPLICATIVE DE LA CARTE.


___________


a carte jointe à cette édition de Ville-Hardouin a été dressée d’après l’atlas de Kiepert, et il eût été difficile, croyons-nous, de choisir un meilleur guide. Il a paru utile de comprendre sur cette carte la péninsule italique afin d’y pouvoir marquer Venise, point d’embarquement des croisés, et quelques villes d’Italie, Gènes, Vérone, Plaisance, Pise, Ancône et Brindes, que mentionne à divers titres la chronique du maréchal de Champagne ; cette extension de la carte nous a contraint d’y mentionner un certain nombre de villes qui pussent servir de points de repère au chercheur.

Bien qu’on se soit efforcé de faire figurer sur cette carte tous les lieux indiques par Ville-Hardouin et Henri de Valenciennes, il a semblé préférable d’en omettre quelques-uns, dont la situation ne pouvait être fixée d’une manière satisfaisante : La Blanche, Blisme, Cortacople, Eului, Le Frain, Moniac, Pamphile, Ravcnike, Rodestine et Vigneri. Cependant, en nous aidant de divers renseignements fournis par les historiens, nous aurions pu, dans quelques cas, arrivera des résultats qui eussent paru suffisants à quelques lecteurs. Ainsi, pour ne parler que des localités dont la position est assez nettement déterminée, nous pouvions indiquer sur notre carte, en faisant suivre son nom d’un point de doute, La Blanche, cité que Ville-Hardouin place entre Christopolis et Serræ et qui, suivant Robert de Clari, était « moult près de Phelipe ». Nous pouvions y marquer de même, près de cette longue et étroite presqu’île qui renferme Gallipoli, le « casai « de Cortacople, en nous fondant sur le texte du partage de l’empire grec entre les croisés, document qui nous montre que