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Aile 430 G 500 × 200 essayée avec embouts de 125mm (λ = 2,5) :

TABLEAU À INSÉRER
Aile 430 G 1380 × 200 essayée en tunnel circulaire,


les résultats étant ramenés de l’allongement 6,9 a rallongement infini pour le calcul :

TABLEAU À INSÉRER

Les résultats 1° et 2° ont été obtenus avec une liaison rigide entre l’aile et la balance, liaison soustraite à l’action du courant d’air et comportant par suite une résistance et une portance parasitaire nulles.

On est conduit à remarquer en traçant les courbes : que l’angle de portance nulle expérimental se trouve être l’angle de portance nulle théorique du profil, soit 8° 2/10 ;

Que la pente des courbes est plus grande pour le courant plan que pour la courbe obtenue par le calcul en partant d’un allongement fini ;

Enfin que la pente de la courbe relative au courant plan que nous avons réalisé est les 92/100 de la pente théorique.

Cet ensemble de résultats semble bien montrer que nous avons réalisé un courant plan capable de rendre service en aérodynamique expérimentale.

AÉRODYNAMIQUE. — Sur le problème fondamental concernant l’aile d’envergure finie. Note [1] de M. L. Malavard, présentée par M. H. Villat.

1. On a vu (Comptes rendus, 195, 1932, p. 599) que, pour réaliser la méthode électrique de résolution de l’équation intégrale de la circulation, on doit prendre, dans l’intervalle — b + b, des électrodes E (équidistance ε). Soit l’une d’elles En. Puisque la fonction R (x) précédente est

  1. Séance du 24 octobre 1932.