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c’est dès l’année 1822 que lui, M. Gannal, a fait usage, pour la première fois, du liquide qu’il applique à la conservation des cadavres.

M. Gannal ajoute que le procédé dont il s’était servi jusqu’à ce jour présente quelques inconvéniens. Il les a fait disparaître par l’emploi de l’acétate d’alumine. Les sujets injectés avec cette substance se conservent, dit-il, beaucoup mieux qu’il ne les a vus se conserver encore par aucun des procédés qu’il avait tentés jusqu’ici.

Astronomie.Comètes.

M. Boguslawski, directeur de l’Observatoire de Breslau, écrit qu’il a observé la comète de Halley, le 21 août dernier. La faiblesse de l’astre l’a mis dans l’obligation de recourir pour les mesures au micromètre circulaire.

Le même astronome annonce qu’il a vu la comète de Encke dans les derniers jours de juillet. Ses observations, les seules de cet astre qui aient été faites en Europe, ne sont pas encore calculées.

La lettre de M. Boguslawski renferme encore quelques détails sur la comète découverte par cet astronome, et dont nous avons déjà publié les élémens paraboliques dans notre premier numéro (p. 10).

Astronomie.Comète de Halley.

M. Arago rend compte verbalement de quelques comparaisons qui ont été faites à l’Observatoire de Paris, entre les positions observées et les positions calculées de la comète de Halley. « L’éphéméride, dit-il, qui représente le mieux la marche du nouvel astre, est celle de Rosenberg, fondée sur un passage au périhélie correspondant au 13 novembre 1835. En ascension droite, les discordances sont peu sensibles ; en déclinaison, elles surpassent 20′. On les ferait disparaître les unes et les autres par une faible altération du moment du passage au périhélie. L’éphéméride de M. Lehmann, insérée dans le premier numéro de nos Comptes rendus, est définitivement inexacte. À la date du 1er et du 2 septembre, l’erreur de cette éphéméride est d’environ 1°  en déclinaison et de 45′ en ascension droite. »

M. Poisson fait remarquer « que l’éphéméride qui paraît s’accorder le mieux avec les observations, d’après ce que vient de dire M. Arago, est fondée sur les résultats que M. de Pontécoulant a obtenus par le calcul des perturbations. Mais sans vouloir diminuer la curiosité que l’on a de