Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 001, 1835.djvu/514

Cette page a été validée par deux contributeurs.

de cent expériences relatives aux cas les plus ordinaires de la pratique, à ceux que l’on déduit de la théorie ordinaire de ces roues, M. Morin a été conduit à une formule usuelle qui ne diffère de la formule théorique que par un coefficient constant, qui est le même pour toutes ces roues et au moyen de laquelle on représente à près leur effet utile.

Il est néanmoins un cas fréquent qui ne rentre pas dans les limites précédentes, et auquel la théorie ordinaire ne peut nullement s’appliquer ; c’est celui des petites roues à augets à grande vitesse, employées dans les forges, et dont M. Poncelet a donné une théorie, qui, tenant compte de l’effet de la force centrifuge sur le versement de l’eau, et n’étant fondée sur aucune abstraction, devait se trouver tout-à-fait d’accord avec l’expérience. C’est ce qui résulte, en effet, de deux séries d’observations relatées au chapitre 7e, faites sur une roue de ce genre, qui existe aux forges de Framont. L’accord parfait de la théorie et de l’expérience, dit l’auteur, ne laisse rien à désirer pour la complète vérification de cette théorie.

Cette dernière série d’expériences a conduit subsidiairement M. Morin à appliquer et à vérifier la théorie du mouvement des marteaux, en tenant compte des quantités de travail consommées pendant le choc et par les résistances utiles et passives, donnée par M. Poncelet dans ses leçons à l’École de Metz. Cette application a été faite sous la direction de l’auteur, par un élève très distingué de l’École d’application de l’artillerie et du génie, M. Virlet, lieutenant d’artillerie, qui avait été chargé de lever une usine de cette espèce, et les résultats auxquels elle conduit confirment complétement ceux de la théorie.

Médecine.Recherches sur les moyens de recueillir et de conserver le fluide vaccin ; tube pneumatique plus propre à la conservation de ce fluide et pouvant servir également aux vétérinaires pour recueillir et conserver la matière de la clavelée ; par M. Fiard.

(Ce mémoire, suivant le désir de l’auteur, est réservé pour le concours Montyon de 1836.)

Cinquième mémoire sur les hernies, par M. le docteur Thomson.

(Ce travail est renvoyé aux commissaires déjà chargés des premiers mémoires.)