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larmes du kiang, c’est-à-dire des grands fleuves ou bras de mer, ce que les anciens ont traduit par produits de l’Éridan ; l’autre nom hou-pe ou khou-pe, offre les caractères de tigre qui enlève, et de paille blanche ; il est comme la traduction de son nom persan karabe ou kah-rubah, qui enlève la paille.

» Quant à sa formation, il la développe ainsi : la résine ou la graisse tchy, du pin sauvage ou du mélèze song, étant laissée en terre mille ans, donne le fou-ling, sorte d’excroissance des racines profondes du mélèze ou des vieux pins, dont la présence dans la terre se décèle par une vapeur lumineuse, qui voltige au-dessus du lieu où se conservent les racines de ces arbres, quand on a coupé leur tronc à fleur de terre.

» Le fou-ling, substance rare et très chère, décrite par le père Duhalde, et qui s’emploie comme médicament, avec les racines encore plus précieuses de gin-seng, étant laissé mille ans ou très long-temps en terre, donne le hou-pe, ou khou-pe, c’est-à-dire le succin ou ambre jaune ; enfin ce hou-pe, ou succin, étant laissé à son tour mille ans en terre, donne la pierre noire, dite to ou to-pe, laquelle évidemment, d’après ce que l’on en rapporte, ne peut être que le jayet. »

MÉMOIRES PRÉSENTÉS.
Anatomie.De l’organotomie considérée comme un moyen de connaître les fonctions des centres nerveux ou des organes dont le cerveau est formé ; par M. Fourcault.
(Commissaires, MM. Serres, Roux et Breschet.)
Botanique.Mémoire sur ce que les nomenclateurs nomment espèce, particulièrement dans le genre Rosier, et monographie de ce genre ; par M. Boitard.
(Commissaires, MM. Mirbel, de Jussieu, Richard.)
Anatomie.Mémoire sur le vol et la natation des oiseaux ; par M. Émile Jacquemin.
(Commissaires, MM. Dulong, Magendie et Blainville.)