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LA VIE TRAGIQUE DE GENEVIÈVE

III Dans le vestibule aux boiseries claires qui, par une large baie, communiquait avec le jar- dinet fleuri, Geneviève décousait une jupe de drap rouge pour y mettre un faux ourlet. Penchée sur l’étoffe d’où jaillissait une pous- sière brune, elle n’apercevait pas le regard malin d’un jeune charpentier occupé à la cons- truction d’un garage à bicyclettes et que la sagesse de la petite bonne, laissée seule à la maison, surprenait. « Godiche ou sainte-nitouche ? » se deman- dait-il.. Pour engager la conversation, il questionna :