suit encore. Il dit, en désignant M. de Golzan à sa femme : « Voilà sans doute le plus heureux des hommes ! »
Mais cette dernière soirée passée chez la marquise ne laisse plus de repos à madame de Golzan ; il faut qu’elle sorte de la position où elle est tombée envers cet homme si habile dans sa vengeance : le plan d’avenir qu’il a avoué lui en offre le moyen.
Une des parentes de madame de Golzan vient d’arriver à Paris avec sa fille. La beauté de Berthe avait donné des inquiétudes à sa jalouse coquetterie : Berthe lui ôtera le rang qu’elle occupe, aussitôt qu’elle paraîtra dans le monde. Malgré son coup-d’œil exercé à une semblable inspection, madame de Golzan n’a pas pu trouver le plus léger défaut de détail ou d’ensemble dans cette créature privilégiée ; elle redoutait son apparition, maintenant elle veut en hâter le moment de tout son pouvoir,