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Saint-Germain, à Paris, in-12, Paris, 1691. Constitutions des Filles Hospitalières de la côngrégation de Saint-Joseph pour l’instruètion des orphelines, in-32, Rouen, 1696.

Constitutioni delle Religiose solitarie Scalze di santa Chiara del Monastero dello della solitudine di santa Marin della Providenza soccorrente della fara in-farfa,

in-12,

Roma. 1678

Gli ordini della Divola Compagnia delle Dimesse che Vivouo sollo il nome ci la protettione della Madre di

Dio, in-4, Venetia, 1587.

Règlements et usages des classes de la maison de Saint-Louis à Saint-Cyr, in-32, Paris, Breviurium equestre seu de equestri Ordine Elephantino, ejusque origine, progressa ac spelendore hodierno, tractatus collectus ex antiquis monumentis, prœcipue

ex posthumo et manuscripto codice Juari Hertzholinis in epitimen redacto, illustrato et continuato a Jano Bircherodio, in-fol. Hafoiæ, 1764. Catalogue des chevaliers de l’ordre du Collier de Savoie, dit l’Annonciade, avec leurs noms et armes, par Francois Capré, in-fol., Turin 65. Bulla Julii III papœ, confirmationis, erectionis et augmenti militum Lauretanorum impress., ann. 1551. Item Constitutiones, ordinationes et statula ejusdem collegii, ann.

Statuts de l’ordre de la Noble Passinn, institué par le duc de Saxe, Weissenfels, in-fol., 1704. Statuta ordinis militaris S. Hubarli, a serenissimo principe Joanne Guillelmo Comite Palatino Rheni, et sacr. Rom. Imp. Electore renovati in-fol.,

1768.

DISSERTATION PRELIMINAIRE

SUR L’ORIGINE ET SUR L’ANTIQUITÉ

DE LA VIE MONASTIQUE.

chrétienne, en quitlant leurs parents et leurq amis et se reliranl dans la solitude pour s’y donner entièrement à la vie contemplative ; ce qui leur fit donner le nom de thérapeutes, c’est-à dire médecins ou serviteurs, parce de

l’antiquité

de

l’origine

parler

de

et

pêcher

qu’ils avaient soin de leurs âmes et qu’ils serfaire Il

inutile

de

In

monastique.

est

de l’état

vaienl Dieu. Ils établirent d’abord leurs deremonter jusqu’au temps d’Elic et d’Elisée, meures auprès du lac Méris. Ils abandoncomme il y en a qui le prètendent, puisque naient volontairement leurs biens, et ils quittnut ce que nous lisons de ces prophètes, de taient sans aucun retour, père, mère, femleurs disciples, des Nazaréens des Réchabi- me et enfants, frèreset sœurs, parents et amis. tes, et de saint Jean-Baptiste, que saint Jé- lis avaient chacun leur cellule séparée, rôme nomme le prince des anachorètes et que qu’ils appelaient Semnée ou Monastère. Ils y saint Jean Chrysostome appelle le prince des vaquaient seuls aux exercices dc la prière et n’était que l’ombre el la figure de de la contemplalion. Ils y étaient continuclle. moines

la vie monastique.

ment en la présence de Dieu. lls faisaient la (1)

ditqueoans

cardinal

Bellarmin

laloi

Le

prière deux fois le jour, le matin et le soir. avant

le

déluge,

il

avait

quelde rature,

y en

Le matin, ils demandaientà Dieu de leur dondans de

il

ébauche ;

loi

Moïse

la

que

y ner une journée heureuse et de remplir leur que

plus

grande

expression mais esprit d’une lumière céleste ; et le soir, ils le en avait eu une

qu’elle a reçusa perfection au temps des apô- suppliaient de les délivrer de l’affeclion des tres. En effet il semble qu’on devrait rappor. choses terrestres et sensibles. Ils employaient tersonoriginc à cctemps-tà, après que quel- le reste du jour à la lecture de l’Ecriture ques Pères, plusieurs souveraines pontifes, sainte et à la méditation. Le plus souvent ils les conciles de Meaux et de Thionville et un chantaient des cantiques et des hymnes.. grand nombre d’écrivains ont reconnu les Leurs jeûnes étaient sévères. Ils ne manapôtres pour les fondateurs de ce saint insti- geaient et ne buvaient qu’après le soleil coutut, et leur exemple ayant été suivi par les ché. Quelques-uns demeuraient jusqu’à trois chrétiens de l’Eglise de Jërusalem,qui, n’ayant jours sans manger : il s’en trouvait même qui qu’un cœur et qu’une âme, vendaient tous passaient jusqu’à six jours sans prendre auleurs biens et en apportaient le prix à leurs cune nourriture. Contents d’un peu de pain pieds, pour n’avoir rien qui les attachât en qu’ils assaisonnaient de sel, ils croyaient cette vie. Néanmoins les thérapeutes, dont que le comble de la délicatesse était d’y ajou parle Philon (2) embrassèrent une profes- ter de l’hysope, et le septième jour ils s’assemsion encore plus haute que celle des premiers blaient dans une grande Semnée pour y assischrétiens de Jérusalem ; et Eusébe ; Cassien, ter aux conférences et participer aux saints Sozomène et quelques autres, les regardent mystères. Ces observances, ces austérités, e comme ceux qui ont tracé le plan des premiers le reste de la vie des thérapeutes, conformonastères. Ce Cul après que saint Marc eut à ce que les moines ont ensuite pratiqué, fondé l’Eglise d’Alexandrie, où ses prédica- mes ont fait que non-seulement Eusèbe Sozotions ayant attiré à la foi. de Jésus-Christ un mène et Cassien, comme nous avous dit, mais

très-grand nombre de personnes, il y en eut aussi un très-grand nombre de célèbres histch

beaucoup qui embrassèrentles règles les plus riens, ont rapporté l’institution de la vie moélevées et les plus étroites de la perfection nastique ces thérapeutes. Que les thérapeutes ont élé les instituteurs de la vie monastique. Ayant à traiter de tous les ordres religieux en particutier, nous nepouvons pas nousemg 1er —

(1, Bellarm., ae Monachis, cap. 5.

J2) Phil., de Vit. contem.