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Ils sont cinq autour d’elle, tous les cinq issus de la même souche et rayés à l’image de leur ancêtre, le chat sauvage. L’un porte ses rayures noires sur un fond rosé comme le plumage de la tourterelle, l’autre n’est, des oreilles à la queue, que zébrures pain brûlé sur champ marron très clair, comme une fleur de giroflée. Un troisième paraît jaune, à côté du quatrième qui n’est que ceintures de velours noir, colliers, bracelets, sur un dessous gris argent d’une grande élégance. Mais le cinquième, énorme, resplendit dans sa fourrure fauve à mille bandes. Il a les yeux verts