d’un mariage ridicule. Elle épouse… je te donne en cent !… Gaillard du Gougier !
— Gaillard du Gougier ! Vraiment ! Joli parti, parlons-en !
— Le plus beau garçon de la région ! Toutes les filles à marier sont folles de lui.
— Pourquoi « de lui » ? Tu n’avais qu’à dire : « Toutes les filles à marier sont folles. » Enfin… c’est pour quand ?
— Ah ! voilà !…
— Je pensais bien qu’il y avait un « Ah ! voilà ! »…
— Les Bonnarjaud attendent à mourir une grand’tante dont toute la fortune va aux jeunes filles. Si la tante meurt, ils viseront plus haut que le Gougier, tu conçois ! Les choses en sont là…
La semaine suivante, nous sûmes que les Gougier et les Bonnarjaud « se battaient froid » Un mois après, la grand’tante morte, le baron de Bonnarjaud jetait le Gougier à la porte « comme