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SONNET.




Veillant et travaillant, ô mon nobie poëte !
Lorsque tu seras triste et que mon souvenir,
Ainsi qu’un ami vrai, viendra t’entretenir,
En l’écoutant, ému, tu pencheras la tête.

Tu me verras courant à toi, te faisant fête ;
Avec ma belle enfant qui semblait te bénir,
Le logis, la servante, en t’entendant venir,
Tout riait, tout chantait de me voir satisfaite.