puisé 700 000 yen dans le trésor national[1]. Ajoutons aussi que la coutume traditionnelle d’offrir des gâteaux à tous ceux qui ont assisté aux funérailles est une asservissante habitude qui augmente encore considérablement les dépenses.
Cependant, le culte des morts au Japon ne cesse pas tout entier sur le cercueil fermé du disparu ; il se prolonge encore au foyer domestique.
Dans le bouddhisme, il y a d’abord la coutume d’observer le deuil. Autrefois, au Japon, sur la manière de célébrer le deuil, il y avait trois codes, Bukki Ryô : un pour les prêtres shintoïstes, un pour la noblesse de Kyôto, un troisième pour les daimyôs et les samuraï. Aujourd’hui il n’y a plus que le dernier dont les prescriptions restent en vigueur.
Ce deuil requiert deux choses : le port des vêtements blancs et l’abstention de chair d’animaux. Voici pour l’une et l’autre, le temps de deuil déterminé selon les divers degrés de parenté :
Vêtements |
Nourriture
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Pour un trisaïeul paternel[2] | 30 jours |
10 jours
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» » bisaïeul » | 90 » |
20 »
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» des grands parents paternels | 150 » |
30 »
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» des parents | 13 mois |
50 »
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