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CHRISTIAN FREDERIKS DAGBOK 1814.

Fevr. 16

avancerait pas dans l’opinion des puissances étrangères comme le pourrait une action energique telle que de poser d'abord la couronne de mes pères sur ma tête; mais tous assurent que l’opinion publique ainsi consulté ne soufrirait aucune clameur et ils me promirent d’un commun accord de ne point tolerer une scule objection, tout sentiment contraire ne pouvait être qu’une instigation suedoise qu’il falait ecraser —

J’ai senti le poix de leur representation et j’ai volontierement céde et les droit que je croyais avoir et mon opinion particuliére à l'opinion publique tellement prononcée par des hommes sages et estimables: Sejersted ma dit aprés qu’il etoit de méme avis — Je prendrai donc le tittre de Regent et je me mettrais a la tete du peuple pour defendre ses droits, belle charge que Dieu voudra benir — Tous ont montre le plus grand enthousiasme pour moi et pour la patrie.

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J'ai redigé toute les proclamations et lettres dans le sens de ma determinaison de hier et j’en ai fait la lecture devant l’assemblée qui tous ont été touché jusqu’au larmes et qui n’ont cessé de louer la victoire que j’avais remporté sur mon opinion, j’ai gagné plus qu’une couronne j’ai gagné pour toujous les cœurs de tout Norwegiens et Dieu benira l'issue de mes efforts genereux digne d’un tel peuple.

L'assemblé genérale des deputés de la Nation sera a Edswold le 10 Avril pour le quel jour ils sont convoquées, aprés avoir été elus le même jour que le serment a l’independance de la Norwége sera faite, dans toutes les eglises du Royaume; il faut faire tout religieusement la benediction s’en suivra.

Le soir lorsque j’ai communique les pieces officielles et ma proclamation aux Officiers majurs de la Brigade Heegermann j’ai de même yu a quel point cette determinaison etoit precieuse pour eux, le Colonel Hegermann homme probre et d’un grand merite etait touché jusqu’au larmes et me dit tout franchement que ceçi etait toutafait conforme & son opinion — Que je suis contant de moiméme en ce cas —

J'ai envoyé le Colonel Seyersted à Throndheim pour prendre le Commandement dans l’absence du Comte Schmettau je lui ai donné du plain pouvoir d’agir selon sa conviction et je lui ai adjoint de con-