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— Que l’on sache bien qu’il n’a pas accepté de ses électeurs un mandat impératif. Ce n’est pas de la politiquerie qu’il est venu faire ; il est indépendant sous le rapport de la fortune, lui, et il entend user de sa discrétion ; qu’on le sache ! Un gouvernment a besoin de revenus ; les grands services de l’état ne se font pas avec des discours seulement. Quand une mesure lui paraîtra juste, d’où qu’elle vienne, il l’appuiera de son vote.

Et voilà comment monsieur le député de Bellechasse, Félix Larive, choisi par la convention libérale, élu au scrutin par la majorité libérale, acclamé par l’organe libéral, sauva du même coup le gouvernement conservateur et la galette.