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Claude Paysan

toute l’assistance se mit à se balancer aux accords endiablés de la musique.

À la longue, par exemple, ils s’arrêtaient épuisés, les vieux et les vieilles d’abord, puis d’autres, puis d’autres, puis d’autres encore. Ceux-ci applaudissaient alors ensuite le reste des danseurs qui persistaient à continuer en luttant d’entrain et de vitesse avec les violons. À la fin, ils n’étaient plus que quelques-uns. Claude et Julie. Jacques et Toinette… Thomas… Poléon…

— Hop, là, cria tout-à-coup Jacques en s’arrêtant, le bras tragiquement tendu vers une longue horloge appuyée au mur… Il était une heure, en plein mercredi des cendres.

Et le bal cessa.